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Elle brandit le trophée des larmes dans les yeux
Après avoir baisé notre terre de France
Terre battue d’un tennis qui prouva son aisance
A concilier hardiesse et légèreté du jeu.
Francesca, incrédule, au bout de son combat
Sous ses rides naissantes voit la source couler
L’émotion qu’elle glissa dans ses balles liftées
La domine à présent, tout de haut, tout de bas.
La beauté de ses gestes qu’une grâce peaufine
A raison des poignées d’insensibles cogneuses
Elle donne à l’Italie cette joie victorieuse
Et si belle qu’on adhère à la joie transalpine.
Francesca va me faire oublier les rancoeurs
L’affreux Materazzi qui fit mal à Zidane
La Squadra Azzura qui gagne et se pavane
Une finale à Berlin aux perfides senteurs…
Francesca, Milanaise, au triomphe modeste
A marqué de son art tout empreint d’esthétisme
La finale des Dames et jaillit le lyrisme
Dans sa chorégraphie mue de sublimes gestes !
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