Un blog qui suit l'actualité et cherche à y trouver des éléments humoristiques. Un blog aussi poétique quand il le faut... Avec de la gravité.
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mercredi 30 novembre 2016
mardi 29 novembre 2016
L’ÂTRE A BILL HERE
Les temps sont durs, dit le
vieux Bill
De Clinton qu’il soit le
sosie
N’efface pas l’indélébile
Poids de son indigente vie.
Ressembler à ce Président
Ne lui aura rien apporté
Dans cet immense tremblement
Au cœur des prêts immobiliers
Subprimes qui mènent à la
sébile
Que nulle monnaie ne vient
combler
Et ça commence par lasser
Bill
Ces gens toisant sa pauvreté
Il fait pourtant bien des
efforts
Ne boit plus guère si ce
n’est thé
L’âtre aux six thés, en ce
décor
Pouilleux pourrait en
témoigner.
Les temps sont durs, dit le
vieux Bill
De concours je n’ai point
gagné
J’aurais dû me montrer habile
Au saxophone, mais j’ai fauté !
Et ma femme, que Dieu ait son
âme
N’avait rien de Miss Hillary
Je n’irai pas en faire un
drame
Mais mon Dieu, rien ne m’a
souri.
Il a fini par céder Bill
Au fil des biles débilitantes
Par s’amollir, lui, volubile
Dans cette pauvreté patente.
Près de son chien, point de
babil
Point de billevesée avisée
Le taciturne de peur se bile
Et puis se met à fustiger
- Mort au nanti, au milliardaire
Qu’on a consacré Président !
Et le chien Tom oit
débonnaire
Ô Tom, ô Bill, si
différents !
En maison de Détroit,
squattée
Nul n’a vie gai alors faut l’âtre
Pour quelque peu se
réchauffer
Rendre ce décor moins
noirâtre
Dans cette chaleur fulminer
Contre le monstre populiste
Laisser pensée noire cheminer
L’âme, la suie, suit fataliste….
dimanche 27 novembre 2016
IL VOULAIT VOIR LA LUNE...
A
Alep-Est, l’enfer signe chaque jour un nouveau contrat avec la mort. Les
derniers tracts largués par les hélicoptères de Bachar El Assad promettent des
jours plus sombres aux habitants terrés comme des rats, sans eau, sans
électricité et quasiment sans espoir de voir l’Occident les sortir des ténèbres.
La
camarde compte ses nouveaux adhérents : 143 civils dont 19 enfants ont
péri en une semaine de bombardements à l’artillerie et depuis les airs, dans
Alep-Est, tandis que 16 autres civils, dont 10 enfants ont été tués par les
salves des rebelles à Bachar, cette fois-ci dans Alep-Ouest.
La
ville universitaire n’est qu’un champ de ruines. Les hôpitaux sont visés sans
que l’Occident n’intervienne. Obama ne veut plus d’intervention terrestre et
son successeur, Trump, pourrait se laver les mains en laissant un Poutine pro El
Assad (pour des raisons bassement stratégiques) continuer à régler le conflit.
François Hollande en fin de règne et l’Angleterre du Brexit se regardent en
chiens de faïence pour savoir qui des deux osera se salir dans cette sale
guerre.
Alors
Alep se meurt. L’enfance agonise dans les bas-fonds de fortune où survivent des velléités scolaires et familiales
Des
terriers de fortune pour éviter les bombes. Une gageure dont se rit la Lune.
La
super sphère lumineuse du 14 novembre n’aura
pas chassé l’obscurité des haines assassines.
Et l’enfant s’en est allé…
Il voulait voir la lune, on l’annonçait
trop belle
Très proche des regards de son aura
rebelle
Il voulait voir la lune, pauvre petit
Pierrot
Mais on le retint là, croupi dans son
ghetto.
La mort emplit la nuit et les journées
d’enfer.
- Ne sors pas mon petit, lui supplia la
mère
De grands aigles d’acier laminent la
cité
Sous l’éclat d’explosions Alep est enterrée.
Il voulait voir la lune, elle brillait
magistrale
Comme une féerie bravant le sépulcral
L’enfant ne la vit pas du fond d’un
vieux caveau
Fripé d’humidité, cerné de caniveaux.
Puis le jour s’est levé, la lune a
disparu
Une bombe éclata au profond de la rue
La poussière et le sang recouvrirent de
leur voile
Le visage d’enfant, les yeux dans les
étoiles.
samedi 26 novembre 2016
CASTRO N'EST PLUS
Depuis le temps que ça couvait, ça devait bien arriver !
Alors que son pays quitte progressivement ses habits
communistes, s’ouvre au monde et se libère d’embargos, Fidel Castro, le « Lider
Maximo » de Cuba vient de casser sa pipe (il avait depuis longtemps
dénigré le cigare) à l’âge de 90 ans.
Le commandant en chef de la révolution cubaine, le cœur las,
vanné, havanais, s’est éteint vendredi soir à 22 h 29 précisément.
C’est évidemment une page qui se tourne, la disparition d’une
icône révolutionnaire à l’effigie marxiste et mâtinée d'élan soviétique.
C’est la fin d’un mythe, celui de l’implantation possible d’un
état voué au collectivisme et aux nationalisations comme un véritable pied de
nez au grand voisin américain, ultralibéral, capitaliste et encore fortement
imprégné de Maccarthysme (la fameuse chasse aux sorcières communistes instaurée
par le Sénateur Mac Carthy, aux USA, de 1950 à 1954).
La mort de Castro sera l’occasion de grandes cérémonies où l’on
se remémorera la victoire sur le dictateur Batista, les longs combats de compagnonnage
avec le Che, le débarquement raté des
Américains en la baie des cochons et l’inoubliable
crise des missiles de 1962 qui aura mené les deux blocs est-ouest au bord de la
guerre nucléaire !
En France on ressortira les indécrottables vannes : il n'est pas fidèle, il rentre dans le parking de Kroutchev et s'y gare, il casse trop...
Oui, la mort de Castro ferme le grand livre de près de 60
années d’épopée dans la grande île des caraïbes où certains craignaient les pires athées.
Aujourd’hui, au son des mambos, boléro et autre rumba, Cuba s’ouvre
au monde occidental, se rapproche des USA et revit de tourisme !
Fidèle à sa légende Castro demeurera le symbole d’une
révolution qui se voulait prophétique, un porte flambeau des pays non alignés
après avoir si longtemps courtisé l’utopie soviétique, une flamme combative dont
se sont inspirés le Bolivien Morales ou le Vénézuélien Chavez.
Une page est définitivement tournée et demeurera dans les
livres d’histoire des petits Cubains tout autant que demeureront dans nos
manuels scolaires, Clovis ou Jeanne d’Arc. N’est-ce pas Monsieur Fillon ?
Premières réactions au décès du Lider Maximo :
KASS TRAUMATISEE |
GAI RIT AYRAULT ! |
vendredi 25 novembre 2016
LA MARCHE TURQUE S'AIME AUX ARTS MARTIAUX
Le débat entre Fillon, les sourcils dédaigneux, et Juppé, le chauve qui
aime débats voire des bavoirs, le sujet n’aura pas été abordé.
Et pourtant la Turquie vit une des pires époques de son histoire et sa
démocratie vacille comme fondraient les glaces à l'eau prises dans les serres d'aigle à salaud sous le soleil ardent d’une
dictature.
Erdogan, le maître des lieux, poursuit son grand ménage. La purge touche
tous ceux qui, de près ou de loin, sont suspectés de fréquenter la mouvance du
prédicateur musulman Fethullah Gülen.
Mais que fais-tu là, Fethullah, au cœur des USA, à regarder de loin les retours de manivelles que subissent tes « présumés » disciples ?
En fait l’homme est réfugié chez l’oncle Sam depuis 1999. Il ne reviendra
pas au pays des derviches car sa tête est mise à prix. Erdogan l’accuse d’être
à l’origine du coup d’état (manqué) du 15 juillet 2016.
Oui, la tête ! Des rumeurs de réhabilitation de la peine de mort
courent autour d’Ankara jusqu’à Istanbul.
La vaste opération « antiterroriste » orchestré par le sultan
Erdogan étend ses tentacules : arrestation arbitraire d’artistes, de
journalistes, de juges et autres fonctionnaires, censure de journaux,
inaccessibilité de certains sites dont Twitter, YouTube ou Facebook.
La torture remonte à la surface dans les commissariats et des prisonniers
croupissent dans les geôles, en attendant un hypothétique procès.
La Turquie plonge dans l’horreur tandis que là-bas, Fethullah mène une vie
de reclus en se reposant sur son aura : il a des millions d’adeptes qui
défendent son enseignement d’un islam ouvert aux sciences et à l’éducation
ainsi qu’au dialogue inter-religieux.
Ce jésuite de l’islam, comme on le nomme, pourrait cependant être extradé
vers son bourreau si Donald Trump se pliait à la supplique d’Erdogan.
On imagine le sort qui lui serait réservé dans un pays embourbé dans une
laïcité orchestrée par l’autarcie de son chef d’Etat.
mercredi 23 novembre 2016
LEMAIRE S'EST FAIT PLUMER
A l'issue de la primaire de la droite et du centre (où était le centre ?), François Fillon, le catho de la Sarthe, a largement pris les deux vents (je rappelle : de la droite ET DU CENTRE) avec 44,1% des suffrages exprimés.
Une victoire inattendue qui remet en cause, une fois de plus, les sondeurs désormais habitués aux sons d'heurts eu égard aux réprimandes qu'on leur assène quant à leur incompétence !
- Mais enfin, lance en guise d'excuse Brice Teinturier de l'IFOP, comment imaginer un tel retournement ! On voyait bien que Fillon remontait dans les sondages, mais à ce point ? Le vote est très volatil !
Allons Brice, sous ce regard éteint, tu riais ! Tu sais trop bien qu'on te pardonnera et que les sondages auront toujours le vent en poupe chez les politiciens.
Mais "Volatil", oui, c'est bien le mot pour un Bruno Lemaire qui croyait incarner le renouveau, la jeunesse, et qui s'est fait plumer, pauvre petit coq de basse cour (très basse la cour) par pluvieux et salle des gouttes !
Plumé aussi notre petit Nicolas national ! Avec un score de 20,6 % il est loin derrière Alain Juppé (28,5%) et termine avec une médaille de bronze qu'il n'a plus qu'à faire couler en ce moment dit "arrêt". Oui, Sarkozy semble avoir appuyé sur le bouton "arrêt" pour se retirer en sa chaumière, auprès de Carla en attendant des jours tumultueux auprès d'une gente dame détentrice d'une balance.
Mais enfin, avec Sarkozy on n'est jamais sûr de rien ! N'est-ce pas ?
Voilà donc un second tour qui nous promet une jolie joute entre Fillon, l'ancien "collaborateur" du petit nerveux et Juppé, le meilleur d'entre eux (selon Chirac).
Les premières flèches sont déjà tombées par meeting interposés.
A Toulouse, devant un parterre de cons vaincus, Juppé aborde les (ha, bordelais !) failles des propositions de Fillon : démantèlement du service public trop brutal donc infaisable, flou sur la position du Sarthois quant à l'avortement...
A Lyon, le même soir (mardi 22 novembre 2016), l'homme aux gros sourcils a répliqué aussitôt !
- J'entends Alain dire que la réduction de 8% des emplois publics en 5 ans serait impossible et le retour des 39 heures pour les fonctionnaires trop brutal. Si on ne peut rien faire pour éviter la faillite alors mieux vaut rester chez soi, a rétorqué le père François en demandant aux sourds s'ils avaient entendus (hauts sourcils avaient tant tendu !)
Et oui, le coût du Père François c'est "la faillite". Un bon vieux concept qu'il nous ressort depuis septembre 2007 !
Aux galeries "La faillite" notre brave François a, plus que 24 heures dûment, participé en tant que premier ministre de 2007 à 2012 !
Il faudrait ne pas l'oublier !
dimanche 20 novembre 2016
TRUMP : AVEC L'HOMME SCÉNIQUE, Ô, LA PAIX RAQUE !
Ivanka Trump, la fille de Donald, le 45ème
Président des USA, s’apprêterait à être nommée ambassadrice des Etats-Unis au
Japon. Ce serait l’occasion de quitter son pays et son père pour échapper aux
quolibets.
Le 13 novembre dernier, le nouveau président
donnait sa première interview à une chaîne de télévision depuis son élection.
C’était à l’émission "60 minutes" sur CBS News. Comme d’habitude, il
était entouré de toute sa famille, à commencer par Ivanka Trump. Celle-ci
arborait un bracelet de sa propre marque, Ivanka Trump Fine Jewelry et sur
lequel le cameraman de CBS n’a cessé de focaliser !
Le hic le voici : le lendemain, un email
publicitaire portant l’objet "Alerte Mode Ivanka Trump – 60 Minutes"
a été envoyé à de nombreux journalistes de mode américains dont ceux du New
York Times et du magazine Vogue.
Le bracelet d’une valeur de 9300 € n’aura donc
pas eu besoin du bon coin pour faire sa promotion ! On appelle cela du
conflit d’intérêt.
Ivanka, si son poste au Japon se confirmait,
couperait le cordon ombilical avec ce père encombrant, véritable girouette,
fantasque à édulcorer toutes ses vilaines promesses de campagne !
Hier encore le psy d’Ivanka bossait (divan
cabossé !) pour savoir ce dont la jeune femme souffrait. Il a enfin trouvé :
elle veut tuer son père mais n’ose pas le dire. C’est le syndrome Marine Le
Pen.
Le mieux serait donc de prendre ses distances
pour éviter le pire. Et Ivanka rime si bien avec Osaka.
Loin, so far away, comme chanterait quelqu’un
dont je parodie une autre chanson, en cette circonstance !
Quand vous votiez en ce temps-là,
Que vous aviez que dal ouah ouah
Que vous aviez que dal ouah ouah
Les démocrates aux beaux ânes ô va-
Cillaient dans la nuit d’Obama
L’aigreur était profonde
Et la fronde
Ne s'arrêtait pas.
Mon vieux prônait le flingue
Et les dingues
S’y croyaient déjà.
Hillary avait encore son nez.
Dans les sondages qui la sublimaient.
La Clinton semblait bien engagée
Et dans son folklore dansaient belles paroles
Mais mon père venait de débarquer.
Il hantait déjà l’abêti quiet
Et la fronde
Ne s'arrêtait pas.
Mon vieux prônait le flingue
Et les dingues
S’y croyaient déjà.
Hillary avait encore son nez.
Dans les sondages qui la sublimaient.
La Clinton semblait bien engagée
Et dans son folklore dansaient belles paroles
Mais mon père venait de débarquer.
Il hantait déjà l’abêti quiet
Dans la chambre tout autant qu’au Congrès
Il ignorait qu'un jour, il gagnerait !
Il ignorait qu'un jour, il gagnerait !
Quand vous votiez en ce temps-là,
Vous vous méfiez du bon aloi.
La confiance n'existait pas
Pour les horizons d’Obama
Vous lui disiez "je t'aime",
Mais quand même
Vous faisiez la moue
Vous vous méfiez du bon aloi.
La confiance n'existait pas
Pour les horizons d’Obama
Vous lui disiez "je t'aime",
Mais quand même
Vous faisiez la moue
Vous lanciez des salades,
Des tirades
Rendant les sondeurs flous !.
L'oncle Adolf l’avait bien inspiré.
Son "Mein Kampf" l'avait accompagné,
Des fois qu'il aurait voulu draguer
De grands idéaux ou des promesses folles
Oui, mon père allait bientôt planter
Cette graine au goût d’autorité
Fort débile mais qui savait charmer.
Il ignorait que viendrait tant de blé !
Quand vous votiez en ce temps-là,
L'argent vous obsédait cent fois
Des tirades
Rendant les sondeurs flous !.
L'oncle Adolf l’avait bien inspiré.
Son "Mein Kampf" l'avait accompagné,
Des fois qu'il aurait voulu draguer
De grands idéaux ou des promesses folles
Oui, mon père allait bientôt planter
Cette graine au goût d’autorité
Fort débile mais qui savait charmer.
Il ignorait que viendrait tant de blé !
Quand vous votiez en ce temps-là,
L'argent vous obsédait cent fois
Vous vouliez que n’existât pas
Cet impécunieux désarroi
Cet impécunieux désarroi
Et pendant des semaines
Et des semaines,
Il vous fit rêver :
Je vous donnerai des tripes,
Et vos boutiques
Vivront d’éternité !
Et des semaines,
Il vous fit rêver :
Je vous donnerai des tripes,
Et vos boutiques
Vivront d’éternité !
Et traîner dans les marais damnés
Merci bien, il fallait emballer
Le retour vers la prospérité
Que les brèles honnies repartent à l’école !
Et mon père venait de débarquer
En ne retenant d’humanité,
Que les gens qui savent encore parler
D’un avenir d’opulence affichée !
Que les brèles honnies repartent à l’école !
Et mon père venait de débarquer
En ne retenant d’humanité,
Que les gens qui savent encore parler
D’un avenir d’opulence affichée !
Et la presse qui n’avait pas de nez.
Ne vit pas tous ces états minés.
Qui allaient tout de go s’engager
Pour son auréole : dansons la Carmagnole !
Car mon père venait de débarquer
Dans ce désert de l’humanité,
Là où les gens seraient divisés
Il a gagné ; j’en suis déjà vannée !
Dans ce désert de l’humanité,
Là où les gens seraient divisés
Il a gagné ; j’en suis déjà vannée !
vendredi 18 novembre 2016
MÉDICAMENT TAIRE ? MÉDIS ? CAME ENTERRE ?
Quand il était ministre de l'Economie, Emmanuel Macron avait relevé
"le caractère choquant" de certaines rémunérations de dirigeants
" et notamment il avait cité le cas Sanofi. L’homme en marche ignorait-il
à l’époque le problème de la Dépakine, ce médicament Anti-Convulsivant qu’on
médit à raison (tout comme ce fut le cas pour le Médiator) au point de ne plus
pouvoir le prescrire qu’en dernier intention et en informant des risques
encourus par les femmes enceintes : 40 % de
chance que l’enfant présente des retards de développement, malformations et
troubles neurologiques.
L’histoire
de la Dépakine est celle de Martine Martin, 44 ans, mère de famille et
perpétuellement en combat contre son épilepsie. On lui a prescrit de la
Dépakine. En 2002 naît son fils Nathan. Il présente des malformations des
membres.
L’enfant
grandit et sa vie n’est qu’une suite de troubles, notamment autistiques. Marine
consulte sur ordinateur la liste des médicaments les plus dangereux pour les
femmes enceintes et se noie dans ses sanglots : la Dékapine,
antiépileptique largement commercialisé, arrive en deuxième position !
La
femme se transforme alors en lanceur d’alerte, crée un mouvement de résistance
avec une association, l’APESAC (Association des Parents d’Enfants souffrant du Syndrome
de l’Anti-Convulsivant), engage une bataille juridique contre SANOFI, le
laboratoire au 4.388.000 € de résultat net en 2015.
Aujourd’hui
l’APESAC compte 2000 familles et Marine Martin a gagné de belles batailles
contre le géant pharmaceutique.
La
plus belle victoire vient d’être signée : c’est un amendement
gouvernemental adopté par les députés et qui devrait être voté définitivement à
la fin de l’année, après son passage au Sénat. Il s’agit d’indemniser les
familles s’estimant victimes d’un préjudice imputable à la prescription du
valproate de sodium (régulateur de l’humeur et substance active de la Dépakine).
Elles pourront déposer leur dossier devant l’Office national d’indemnisation
des accidents médicaux (Oniam).
Un aréopage sera
chargé de statuer sur «l’imputabilité» des
dommages et, le cas échéant, transmettra le dossier au comité d’indemnisation.
«L’indemnisation doit être versée en
premier lieu par le laboratoire qui reste le principal responsable, insiste Marine Martin, mais je reste réservée sur la possibilité d’une indemnisation par
l’Etat en cas de refus de Sanofi-Aventis France.
Indemniser
après avoir empoisonné les patients n’est-ce pas pure justice ?
Espérons
que Sanofi trainera moins les pieds dans cette démarche que le laboratoire
Servier ne le fait lors de ces interminables procédures juridiques, au sein de
l’affaire du médiator.
Le hasard
des actualités fait que le nouveau film d’Emmanuelle Bercot « La Fille de
Brest » s’apprête à sortir en salle (le 30 novembre). Il retranscrit avec une
fidélité, assaisonnée de romanesque, l’histoire d’Irène Frachon, pneumologue brestoise
qui, la première, a révélé le scandale sanitaire du coupe-faim Médiator devenu
cause de valvulopathie et d’hypertension artérielle pulmonaire.
Et pour
clore ce dossier des « médicaments qui ne nous font pas du bien », après
avoir exprimé ce doux euphémisme, j’ajouterai le dernier drame qui s’est joué
au CHU de Nantes.
Trois
patients atteints d’un lymphome ont été traités par chimiothérapie intensive
avec autogreffe. Ils ont bénéficié d’un traitement comprenant le médicament
cyclophosphamide en remplacement du médicament melphalan généralement utilisé
mais hélas en proie à des tensions d’approvisionnement européennes !
Ils en sont
morts et Marisol Touraine, Ministre de la Santé, a saisi l’IGAS (Inspection
Générale des Affaires Sociales)
Le cyclophosphamide (commercialisé
sous le nom d'endoxan par les laboratoires Baxter) sera-t-il un nouveau
scandale ?
L’enquête
nous le dira mais, d’ores et déjà, il faut bien admettre que les grands groupes
pharmaceutiques, avides de profit, ont quelques réflexions à porter sur leur
éthique !
mercredi 16 novembre 2016
POV' PETIT PAPA NOEL !
Le voilà en Helvétie
Et se prend fidèle vessie
Pour la lanterne éclairée
Car il est ringardisé !
Les deux rennes en Laponie
Sont restés dans leur pays
Il a retrouvé deux cerfs
Mais à quoi bon ça le sert ?
Il sent la barbe qui gratte
Ôte cette scélérate !
En parlant de hotte il sent
Qu'il l'a perdue ! Où et quand ?
Les enfants dans leur chalet
Ont déjà tout déballé
Les cadeaux : les Pokémon
Des achats sur Amazone !
Pauvre p'tit papa Noël
Avant de gagner son ciel
Se console les babines
En rêvant de mandarines.
SAS A ROSES
Marine Le Pen, de plus en plus confortée
dans ses vêtements de populiste depuis la montée au pouvoir de Donald Trump aux
USA, se lance bel et bien dans la campagne présidentielle avec un slogan :
« au nom du peuple" et un symbole » : une rose bleue.
Il s’agit d’un mélange du célèbre « le
nom de la rose » et du « peuple bleu » qui auraient, selon
certains illuminés, habité la mythique cité de l’Atlantide.
Marine qui penchait déjà pour le bleu a
adopté cette couleur pour en peinturlurer une pauvre rose qui voulait rester…rose,
bien socialiste.
Hélas, le socialisme se meurt ma belle
dame ! Mr Macron est en train de lui préparer un enterrement de première
classe.
Marine veut donc rassembler le peuple de
gauche (les déçus de la rose) et le peuple de droite (couleur bleue oblige) :
c’est tout bête lui a confirmé un conseiller en communication qui voulait
éteindre l’effet sot d’une vieille flamme vacillante rendant les gens marris.
Voilà Marine nantie d’une rose et se
demandant déjà : sas à roses ?
Son vieux père bougon lance, du mieux
que lui permet l’arthrite : ça fait tarte rose !
Florian Philippot , son adjoint,
véritable pote aux roses, se réjouit de ces choix :
- Les rues, les artères seront pavoisées de roses ! L’artère
hausse qu’les roses ! (il en oublie la syntaxe !)
Seule la petite Marion se lamente et
lance :
Tu n’es que maux rose, aussi bleue sois-tu !
La nièce ne porte plus sa tante en odeur
de sainteté. Son absence a brillé lors de l’inauguration du QG de Marine nommé
l’escale ! C’est le seul nom qui
habite Marine ; un cœur laid dit à Marine : seul l’escale y naît (un chœur
l’édita : Marine se laisse câliner ?)
Les squales naviguent effectivement dans
le même bleu mais la petite Marion semble déjà regretter la transformation des
flammes en roses !
UN ROMAN HALETANT (bien qu'il soit pressé)
En envoyant son manuscrit chez Gallimard, Séraphine Ancélécot n’imaginait pas un seul instant toucher le Graal.
Et pourtant ! Là voilà
publiée par la prestigieuse maison d’édition pour une œuvre épique et
romanesque qui passe au vitriol les mœurs et coutumes de certains hommes
politiques.
Pigmenté de phrases courtes au
style incisif et sans concession, le roman nous promène dans les méandres du
pouvoir.
L’histoire, nullement
autobiographique comme tient à le souligner l’auteure, nous transporte au plus
profond de la Normandie, à proximité d’Yonville. Une quinquagénaire, du nom d’Emma, rêve de monter à Paris pour
réussir.
Elle commence par poser nue
pour les besoins d’une cause picturale qu’elle partage avec un peintre
besogneux de Montmartre. Ils deviennent amants mais, pour des raisons obscures,
le virtuose de la gouache se fait radicaliser par un mouvement d’extrémistes
verts et termine son parcours professionnel dans l’Ardèche, en compagnie de
moutons atrabilaires !
La jeune femme se remet de la
peine et une certaine résilience la conduit à fréquenter la rue St Denis. C’est
une véritable reconversion sans le moindre appui de Pôle Emploi. Au fil de ses
pérégrinations péripatéticiennes, elle
fait la rencontre d’un homme fortement
ancré dans le sérail politique. Il lui propose des parties fines dans un hôtel
réputé.
Emma trouve là une source de
financement incomparable. Mais bien vite elle déchante lorsque les premiers
coups assénés altèrent son joli visage fardé. L’homme boit plus que de raison
et l’alcool le rend un tantinet agressif.
Emma fuit les griffes du
souteneur qui lance à sa poursuite un aréopage de tueurs à gages intégralement
payés par l’IRFM (Indemnité Représentative de Frais de Mandat).
La fugitive se réfugie dans
les bras d’un ancien copain de son fils (dont elle n’a plus de nouvelles). C’est
un homme jeune, dynamique, qui se dit ni de droite ni de gauche sans pour
autant être palois.
Le nouveau protecteur
ambitionne de grimper les marches qui mènent à l’Elysée. Emma et lui se
lanceront dans une campagne d’enfer, émaillée de promesses fallacieuses et de
coups de canifs qui mèneront les anciens persécuteurs devant la cour d’assises.
Je ne vous raconte pas la fin,
qui est totalement imprévisible, et vous laisse le soin de la savourer
vous-même.
Séraphine Ansélécot, excitée
comme une puce par le succès de ce premier roman, s’apprêterait à écrire une
seconde œuvre dont elle n’a pour l’instant que le titre en tête : « Berthe
rend de l’âne aux haies », une œuvre écologique qui s’appuie sur des
expériences de réimplantations de mulets dans le bocage normand. Et oui, encore
la Normandie !
A suivre…
lundi 14 novembre 2016
L'ART QU'A HIC : IL NE FAUDRAIT QUE JUPPE EN SAIGNE
Interrogé sur le revenu dit «de base pour tous» sur
France 3, Alain Juppé, s’est brusquement escagassé à en sortir une bourde
repeinte d’anachronisme.
Le chauve bordelais a effectivement dit : «Est-ce
que tout le monde va toucher le revenu universel, de madame Bettencourt jusqu'à
la vendeuse de Prisunic?»
Evidemment la boulette n’a échappé à personne :
non, elle ne concerne pas Mme Bettencourt qui existe encore (même si certains
nous font croire qu’ils ne l’ont jamais connue). Elle touche l’enseigne
Prisunic. Une bien belle enseigne qui a périclité pour disparaître totalement
sur le giron de Monoprix, en 2002.
Ce genre de bévue crée le « buzz » et permet
de nous échapper quelque temps de la "trumphobie" ambiante.
Juppé s’aperçut mais trop tard et, comme dans La Fontaine,
jura qu’on ne lui reprendrait plus !
Puis il se montra exaspéré par cette polémique bien
gamine :
-
Je voudrais vous rassurer tout à fait – et
je salue la vigilance des observateurs - mais je fais mes courses moi-même à
Bordeaux, hein. Et je ne vais effectivement pas au Prisunic, je vais à
Monoprix, je vais à Auchan, et je vais à Simply Market ou à Carrefour Market.
Donc si vous voulez, on ira les faire ensemble, vous verrez que je vis dans le
monde réel et que je fais la queue à la caisse de ces différents magasins»,
a-t-il assuré.
Voilà qui est clair ! Personnellement n’habitant
pas Bordeaux, je devrai décliner l’invitation. C’est dommage. J’eusse aimé
observé les tics d’agacement dans les files d’attente.
Bon, finalement Juppé encaisse bien et cette
maladresse ne devrait pas mettre au rabais sa popularité et le ticket que d’aucuns
ont avec lui !
Il commit la méprise unique ?
Pas tant, il est dans le domaine
Des bourdes ou des gaffes homériques
D’autres champions qui se démènent !
Il n’empêche, citer Prisunic
La vieille enseigne rachetée
Par Monoprix, ça dit l’antique
Qui prône chez le bordelais.
Il vous dira : j’ai prise unique
Sur des mots panthéonisés
Mobylette, mammouth : qu’on m’explique
S’ils sont vraiment ringardisés !
Arrêtons la caricature
Elle ne va pas super marcher
Ma flèche vise sans rature
L’Elysée : c’est un terme archer !
Au carrefour des super eus
Je n’atteindrai jamais Copé
Au champ d’horreurs il a perdu
Le Match et tout choc haut, là, tait !
Tout ce qu’a dit, hochant, ma tête
Prouve une écoute et dit le clair
De mes réponses jugées honnêtes
D’un quasi nominé « hors pair »
Un casino miné : or perd !
Terminons par ces holorimes
Et laissons muer le grand-père
Dans le saint pli de son estime !
dimanche 13 novembre 2016
COMPTES DE FEES
Dans un pays
imaginaire plongé en plein réel, la compagnie des fées sent son corps occis,
mort.
Les dames
des contes de fée ont des comptes défaits et le dépôt de bilan n’est pas loin.
La compagnie
des fées, malgré tant de vicissitudes liées à une conjoncture déprimée, ne perd
pas espoir et s’accroche à ses baguettes quand bien même le pouvoir magique se
réduit à un simple effet placebo.
Pour autant,
Mélusine Henroute, la fée supérieure, y croit. Elle pressent un retournement de
la situation. On parle d’aides de l’état et surtout les taux à long terme
accusent une chute sans pareil. Il est peut-être tant d’emprunter pour
augmenter le capital : ah, vous aimez les taux, fées !
Ces
prévisions optimistes ont le mérite de booster toute la compagnie qui commence par
se transformer en SARL. On installe un organigramme précis et efficace. Mélusine,
gérante, nomme deux sous-fées dont la principale charge sera de négocier
avec un gouvernement formé de mages. On effectue un brainstorming pour décider
ce que les sous fées offrent aux mages : débours sains permettant de
compter sur roc fort !
Résultat :
la société des fées rachètera une manufacture textile qui périclite. Il s’agira
de prouver qu’elle est capable de maintenir l’emploi tout en évitant l’invasion
des capitaux chinois.
L’état gère
à partir de petits locaux situés dans des abers. L’odeur de l’amer imprègne les
ans bruns des services déconcentrés. On oriente les deux sous-fées vers le
local des aides à l’économie :
-
L’économie ?
Cet aber ci !
Nul répit
pour admirer la mer, point d’instant d’extase devant les remous salins :
il faut faire vite ! Les deux sous-fées exposent leur plan de
bataille : montant de l’aide requise, stratégie de relance qui s’appuie
sur une segmentation plus restreinte du marché : les dessous chics, de
luxe.
Le mage qui
rend au mage au keynésianisme voit d’un bon œil cette relance de l’activité
textile sous l’impulsion des aides étatiques et soutient gorge chaude. Il fait parapher par fées un contrat
parfait : aide de l’état et prêt bonifié contre maintien de main d’œuvre.
Le combat
commence. Le scepticisme envahit les ouvriers : est-ce que cette compagnie
crée mieux et a les vivacités (Halévy va citer ?) pour faire de nouveaux
paris ?
Or fées
osent en faire ! La production des dessous a le dessus sur la concurrence.
La crainte initiale de ne pas voir dans les fées la capacité de supporter des
faix se défait : plus jamais la présence de fées n’est hantise !
La gamme
« trop-fée ! » gagne des parts de marché !
La
concurrence décline et des efforts faits par ces fées paie les forfaits.
Mélusine
rachète la concurrence et crée de nouvelles fabriques.
C’est alors
que l’état décide de donner un coup de pouce à l’intégration des handicapés
dans les entreprises. Un quota de 6% de travailleurs handicapés (par rapport à
l’effectif total) est exigé. A défaut, l’entreprise devra verser une amende à
l’"âgé flippe", une association qui vient en aide aux seniors sans
travail.
La sous-fée
Elvire Jamépersone, la plus laide des
deux mais néanmoins (nez en moins) DRH de service, se plie à la nouvelle règle.
Elle embauche des nains (le nanisme étant répertorié dans la liste des
handicaps) et les forme avec bienveillance.
L’histoire
se termine donc par ce très navrant calembour :
Au travail laide sous-fée mit nains.
samedi 12 novembre 2016
DANS UN PETIT SALON DE LA MAISON BLANCHE
Tandis que leurs époux devisaient dans le salon ovale, Mélania Trump et Michelle Obama ont longuement discuté entre femmes dans une pièce annexe.
Michelle :
Bonjour Mélania, tu vas bien ?
Mélania :
Bonjour Michelle. Je vais bien. Je me prépare. Je tiens à te remercier pour le
discours que tu m’as envoyé, tu sais celui que tu avais prononcé en 2008, à la
convention démocrate ! Il m’a bien aidé pour soutenir Donald !
Michelle :
Ah, oui, le fameux discours. Bah, il faut bien céder entre femmes et puis à l’heure
du copier-coller plus personne ne se formalise.
Mélania :
Il n’empêche, je te remercie. Mais, qu’as-tu Michelle, je sens ton visage qui s’assombrit,
heu, je le dis sans jeux de maux et en tout bien tout tonnerre, n’est-ce pas ?
Michelle :
Oui, heu, c’est que je sens qu’elle vacille ?
Mélania :
Qui, quoi, la ? La démocratie ? Tu penses que Donald est une menace
pour nos institutions ?
Michelle :
Oui, heu..non… Je ne pensais pas à cela. Je pensais à la petite flamme de
Cohen.
Mélania :
Cohen ?
Michelle :
Léonard Cohen ! Il est mourant !
Mélania :
Léonard Cohen ? L’auteur de « Belle du Seigneur » ce livre que j’ai
dévoré ! Ah, cette Ariane Deume ! Combien je me suis assimilée à elle…Mais,
il est mort l’auteur de ..
Michelle :
Non, ça c’est Albert Cohen. Effectivement il est mort en 1981, si je ne m’abuse.
Non, là je te parle de Léonard Cohen.
Mélania :
Léonard Cohen…Voyons, voyons, Léonard Cohen… Ah, oui ! Le journaliste de France
Inter qui se tape une tranche matinale !
Michelle :
Le journaliste de France Inter ? Ah, oui ! Ah oui ! Ah mais non :
lui c’est Patrick Cohen qu’il ne faut d’ailleurs pas confondre avec Daniel
Cohen, un économiste ou avec Elie Cohen,
un autre économiste, à se demander même s’ils ne sont pas frérots dans la vie.
Mélania :
Ah oui, comme les Bogdanov, mais peut-être en moins moches. Je ne sais pas moi :
je ne les connais pas ! Mais alors ce Léonard…heu, c’est qui ?
Michelle :
Attends, je vais te faire écouter !
(Elle sort
un 33 tours des familles, le place sous le saphir et fait tourner le vieux
pickup vintage acheté dans un dépôt vente)
Les premières notes s’égrènent : ♫♪ Suzanne takes you down to her place near the
river ♫♪♪ You can hear the boats go by..
Mélania (en
larmes) : C’est trop beau ! C’est lui Léonard Cohen sur la pochette ?
Michelle :
Oui, enfin, là il est jeune. Maintenant il est à l’article de la mort. Il se
laisse mourir depuis que sa muse s’en est allée. Son dernier album est, à cet
égard, très crépusculaire…
Mélania :
Il peut mourir d’un instant à l’autre ?
Michelle :
Oui, je n’arrête pas d’y penser. Mais bon…Je vais me ressaisir ! Tu veux
encore du thé ?
Mélania :
Merci Michelle, ça va aller. Laisse-moi juste écouter la fin de ce morceau. Ça
me changera un peu de Rock'in the free world. Ce n’est pas que je déteste Neil
Young mais Donald m’en a plus que fait souper depuis quelques semaines !
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